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Vivre son deuil, une démarche personnelle

De Maître de Cérémonies à sophrologue

Pendant une dizaine d’années, j’ai eu la chance et surtout l’honneur d’accompagner des centaines de familles endeuillées. Découvrez mon parcours avant de devenir sophrologue.

L’honneur, parce qu’avec ces familles j’ai souvent créé des liens qui allaient au-delà de mon simple métier. J’avais ce je-ne-sais-quoi qui invitait les personnes face à moi à se confier, à s’épancher. Bien sûr, j’avais très à cœur de faire mon travail « de base » impeccablement…. J’avais aussi envie d’être pour elles une épaule, une main et une voix. Très tôt, je suis devenue une fervente défenseuse des cérémonies personnalisées : Que nous soyons passés par un lieu de culte avant ou que la cérémonie soit civile, je prenais, avec accord de la famille et dans le respect des volontés du défunt, la parole au cimetière, mettant l’accent sur le caractère, la personnalité du défunt, ses passions, ces phrases qui lui étaient propres ou qui le faisaient rire…

La chance, parce qu’avec cette approche, qui fort heureusement tant à se généraliser, j’entrai bien souvent dans l’intimité de la famille : nous riions ensemble en évoquant les bons souvenirs, parfois, lors de tête à tête, certains secrets étaient évoqués… La chance également, parce qu’en officiant comme Maître de Cérémonie, en écrivant ces hommages, j’ai parfait, sans même le savoir, mes qualités d’écoute et de retranscription : avoir une belle plume ne suffit pas, encore faut-il savoir traduire le sens et l’émotion qui vous ont été confiés lors de la préparation. La chance enfin pour la reconnaissance reçue de la part de ces familles qui ne savaient pas que c’étaient elles, qui m’avaient tant apporté !

Deuil sophrologie

L’accompagnement du deuil : une démarche qui prend son temps

Sophrologie décès

A chacun son rythme, à chacun ses émotions

Pendant une dizaine d’années, j’ai été frustrée de ne pouvoir aller plus loin dans mon accompagnement, car même si quelques familles revenaient régulièrement me dire bonjour, notre rapport d’aide s’arrêtait au moment où leur processus de deuil démarrait à peine (étape 2,3,4 et parfois 5)

En effet, nous savons que le deuil est ponctué par sept étapes qui sont : Le choc, le déni, la colère / le marchandage, la tristesse, la résignation, l’acceptation et enfin la reconstruction.

Avec la sophrologie, j’aide maintenant les personnes à passer en douceur d’une étape à l’autre. En effet, si la première étape est souvent très brève, il n’est pas rare de voir certaines personnes s’enfermer dans le déni : ce sont ces personnes qui refusent de se séparer des vêtements du proche disparu, qui continuent de mettre la table pour elle ou lui…

Avec ma méthode, je vous propose donc apprendre à reconnaître vos émotions, à les accepter, à les transformer et enfin, à les intégrer en vous de façon durable.

Je m’engage enfin à mettre nos séances de la douceur, du cœur et des sourires